
lundi 19 décembre 2011
jeudi 8 décembre 2011
mardi 15 novembre 2011
samedi 5 novembre 2011
dimanche 23 octobre 2011
mardi 18 octobre 2011
mercredi 5 octobre 2011
lundi 26 septembre 2011
jeudi 22 septembre 2011
lundi 12 septembre 2011
Le Lion, l'Ours et le Renard - Esope

Un lion et un ours, ayant trouvé un faon de biche,se battaient à qui l’aurait. Ils se portèrent l’un à l’autre des coups terribles, tant qu’enfin, pris de vertige, ils s’abattirent à demi morts. Un renard, qui passait, les voyant énervés, et le faon gisant au milieu, l’enleva et s’en alla en passant entre eux deux. Et eux, hors d’état de se relever, murmurèrent : « Malheureux que nous sommes ! c’est pour le renard que nous avons pris tant de peine. »
La fable montre qu’on a raison de se dépiter, quand on voit les premiers venus emporter le fruit de ses propres travaux.
vendredi 9 septembre 2011
L'Aigle et la Tortue

"Un jour, la tortue dit aux oiseaux rapides que, si l'un d'eux voulait
aller la déposer sur les bords sablonneux de la mer Rouge, aussitôt
elle en tirerait des coquillages et qu'une perle d'une enveloppe
brillante serait la récompense de ce service. Elle s'indignait en
pensant que, malgré son activité, la lenteur de sa marche
l'empêchait de rien faire et d'obtenir aucun résultat après tout
un jour d'efforts. Mais après avoir comblé l'aigle de promesses
trompeuses, elle trouva chez l'oiseau une perfidie égale à celle
de ses discours. Tandis que, avec l'aide mal acquise des ailes
de l'aigle, elle cherchait à s'élever jusqu'aux astres, elle périt
misérablement sous la serre cruelle de l'oiseau. Alors, au haut
des airs, sur le point d'expirer, elle fit entendre dans le ciel
des gémissements en déplorant le succès de ses voeux.
Son exemple enseigne à qui s'ennuie d'une vie tranquille
qu'on n'échappe pas aux pires des maux, quand on recherche
les grandeurs. C'est ainsi que tous ceux qui, au souffle d'une
gloire naissante, se gonflent d'orgueil, sont justement châtiés
de leur ambition toujours croissante."
mercredi 24 août 2011
jeudi 18 août 2011
Scène de ménage
jeudi 4 août 2011
Lamentations d'un poil de cul de femme - JULES VERNE

Il est dur lorsque sur la terre
Dans le bonheur on a vécu
De mourir triste et solitaire
Sur les ruines d'un vieux cul.
Jadis dans une forêt vierge,
Je fus planté, sur le versant
Qu'un pur filet d'urine asperge,
Et parfois un filet de sang.
Alors dans ce taillis sauvage,
Les poils poussaient par mes sillons,
Et sous leur virginal ombrage,
Paissaient de jolis morpions.
Destin fatal ! un doigt nubile
Un soir par là vint s'égarer,
Et de sa phalange mobile
Frotter, râcler et labourer.
Bientôt au doigt le vit sucède,
Et, dans ses appétits ardents,
Appelant la langue à son aide;
Il nous déchire à belles dents.
J'ai vu s'en aller nos dépouilles
Sur le fleuve des passions,
Qui prend sa source dans les couilles,
Et va se perdre dans les cons.
Hélas ! l'épine est sous la rose,
Et la pine sous le plaisir
Bientôt au bord des exostôses,
Des chancres vinrent à fleurir.
Les coqs de leur crête inhumaine
Se parent dans tous les chemins :
Dans le département de l'Aine
Gambadent les jeunes poulains.
Mais, quand le passé fut propice,
Pourquoi songer à l'avenir ?
Et qu'importe la chaudepisse
Quand il reste le souvenir ?
N'ai-je pas vu tous les prépuces,
Avoir chez nous un libre accès,
Alors même qu'ils étaient russes,
Surtout quand ils étaient français.
J'ai couvert de mon ombre amie
La grenette de l'écolier,
Le membre de l'Académie,
Et le vit du carabinier.
J'ai vu le vieillard phosphorique,
Dans un effort trop passager,
Charger avec son dard étique,
Sans parvenir à décharger.
J'ai vu - mais la motte déserte
N'a plus de flux ni de reflux,
Et la matrice trop ouverte,
Attend vainement le phallus.
J'ai perdu, depuis une année,
Mes compagnons déjà trop vieux,
Et mes beaux poils du périnée
Sont engloutis dans divers lieux.
Aux lèvres des jeunes pucelles,
Croissez en paix, poils ingénus.
Adieu, mes cousins des aisselles,
Adieu, mes frères de l'anus !
J'espérais à l'heure dernière,
Me noyer dans l'eau des bidets,
Mais j'habite sur un derrière
Qu'hélas on ne lave jamais.
- Il eut parlé longtemps encore,
Lorsqu'un vent vif précipité,
Broyant, mais non pas inodore,
Le lança dans l'éternité.
Ainsi tout retourne dans la tombe,
Tout ce qui vit, tout ce qui fut,
Ainsi tout change ainsi tout tombe,
Illusions... et poils du cul.
Jules Verne
dimanche 17 juillet 2011
mercredi 13 juillet 2011
samedi 9 juillet 2011
mercredi 29 juin 2011
Lisbeth Salander
mardi 21 juin 2011
mercredi 15 juin 2011
lundi 13 juin 2011
jeudi 9 juin 2011
mercredi 1 juin 2011
mardi 31 mai 2011
lundi 16 mai 2011
mercredi 11 mai 2011
jeudi 28 avril 2011
Paris - 1900 - Eça visite la Tour Eiffel
vendredi 22 avril 2011
mercredi 20 avril 2011
samedi 16 avril 2011
mercredi 13 avril 2011
dimanche 3 avril 2011
Le petit Fado illustré - Une bombe "maison"
vendredi 1 avril 2011
dimanche 27 mars 2011
lundi 21 mars 2011
dimanche 6 mars 2011
jeudi 3 mars 2011
lundi 28 février 2011
jeudi 17 février 2011
dimanche 13 février 2011
jeudi 10 février 2011
ENIAC
lundi 7 février 2011
dimanche 6 février 2011
lundi 31 janvier 2011
Père
samedi 29 janvier 2011
Le journal du séducteur
vendredi 28 janvier 2011
Le lion et le rat

On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
De cette vérité deux Fables feront foi,
Tant la chose en preuves abonde.
Entre les pattes d'un Lion
Un Rat sortit de terre assez à l'étourdie.
Le Roi des animaux, en cette occasion,
Montra ce qu'il était, et lui donna la vie.
Ce bienfait ne fut pas perdu.
Quelqu'un aurait-il jamais cru
Qu'un Lion d'un Rat eût affaire ?
Cependant il advint qu'au sortir des forêts
Ce Lion fut pris dans des rets,
Dont ses rugissements ne le purent défaire.
Sire Rat accourut, et fit tant par ses dents
Qu'une maille rongée emporta tout l'ouvrage.
Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.
Jean de La Fontaine
lundi 24 janvier 2011
vendredi 21 janvier 2011
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